On savait depuis cet été que Yannick Delpech voulait tourner la page Amphitryon, le chef étoilé vient de dévoiler de quelle manière. Et c’est avec un concept totalement en rupture de son restaurant de Colomiers qu’il prend ce virage.

Après 23 ans au sein de l’Amphitryon, à Colomiers près de Toulouse, c’est une longue page de la carrière étoilée de Yannick Delpech qui se tourne. Arrivé comme chef pâtissier, il prendra un an après les commandes du restaurant et obtiendra jusqu’à deux étoiles, en 2008.

Avec une volonté de diversifier ses activités, Yannick Delpech a ensuite donné naissance à la pâtisserie Sandyan en centre-ville puis à Cuisine de rue juste à côté, et enfin il y a 4 ans le Bistro à Fenouillet.

 

Tout changer, tout sauf l’essentiel – “la CUISINE”

Ces différentes expériences semblent avoir nourrit le nouveau projet du chef, qui prendra la place de l’Amphitryon en décembre prochain. Des roses et des orties, qui n’est pas sans rappeler le titre d’une chanson de Francis Cabrel, proposera sous la forme d’un food court plusieurs espaces culinaires.

Des Roses et des Orties est un restaurant, une trattoria, une pâtisserie, une cave à vin, un bar à cocktails, bref un lieu de vie autour de la gastronomie.
Yannick Delpech

 

Ce nouveau lieu offrira une grande amplitude d’ouverture, de 9h du matin jusqu’à tard le soir, de quoi se faire plaisir avec un petit-déjeuner locavore ou une dégustation tardive de spécialités italiennes dans La Trattoria équipée de son véritable four à bois. Le bar à cocktails est confié à l’équipe de L’Heure du Singe qui fera déguster à partir de 17h30 une belle carte de cocktails. La cave à vin, en libre accès et permettant de profiter des vins sur place ou à emporter, regroupera une sélection de vignerons de la région.

 

Ce nouveau concept « Des roses et des orties » sera ouvert en décembre 2019, et semble répondre à la volonté de Yannick Delpech de « remettre la cuisine au centre et surtout dans son état brut ». Et puisque le nom du lieu nous incite à le faire, citons Francis Cabrel : « On se rapproche, on se reparle, on se pardonne et on reconstruit. Et de ce seul monde qui vaille la peine y aura tout ce qui nous réunis ». Et s’il y a bien quelque chose qui réunit tout le monde, c’est bien la cuisine.